Festival
d’Arts Sacrés

Arabesque

Filigrane sculpté dans la pierre, entrelacs de lumière filtrant à travers un vitrail ou calligraphie dansante sur un parchemin, l’arabesque est bien plus qu’un motif décoratif : elle est une quête d’harmonie, un souffle spirituel en perpétuel mouvement.

Son tracé qui ne se ferme jamais sur lui-même symbolise le cheminement de l’âme vers l’invisible, l’infini que l’homme tente d’approcher sans jamais le saisir pleinement.

De la même manière, la musique sacrée déploie ses propres arabesques sonores : lignes mélodiques sinueuses du chant grégorien, tissages de polyphonies médiévales, ornementations flamboyantes du baroque. Chaque note s’enlace à la suivante, dans un mouvement qui oscille entre rigueur et liberté, contemplation et extase.

Cette année, le Festival d’Arts Sacrés d’Évron met en lumière cette esthétique où le sacré se dessine dans la continuité du souffle musical. Au fil des concerts, ce sont autant de lignes invisibles qui se tracent et se croisent, unissant passé et présent, Orient et Occident, musique et architecture, dans un même élan vers la transcendance.